26 février : Rendez-vous pris avec Jacques Martel !

Dimanche 26 avril 2015
Ile d’Orléans, en face de Québec. Une route unique. Une île dont les côtes sont balayées par le fleuve gris et froid encore en cette saison. Du vent, une pluie fine, des petites plages de strates colorées, des oies sauvages.
De chaque côté de la route, de jolies maisons québécoises, des arbres encore nus. Et là, un petit chalet jaune, minuscule. La maison de Jacques Martel.
Une rencontre simple. Comme si on se connaissait déjà. J’entre, surprise de trouver cet homme qui est dans le coeur de milliers de gens autour du globe, m’ouvrir sa porte. Pourquoi m’a t-il fait confiance, à moi ? Qu’a-t-il senti à travers mon mail, ma voix ? Une présence peut-être, simplement.
Jacques ne me pose pas de questions. Je prends l’initiative de raconter quelques épisodes importants de ma vie. Des récents, des anciens. Il voit des choses dans mes yeux, il fouille mon regard. Je le fixe aussi, longtemps dans ses yeux bleus. La seule question qu’il a avancé dans nos échanges de regard : « Il est beau ton frère ? » Oui, très.
C’est bizarre, je suis là, à l’autre bout du monde, ou presque, avec un grand thérapeute, et je ne demande rien. Quand je lui parle, Jacques me reprend souvent. « Dis plutôt oui que non. N’utilises pas le mot poison quand tu parles du gluten ; ton corps va l’identifier comme tel… »
Et puis, l’intermède massage. Prends soin de toi surtout Jacques.
Jacques me donne ensuite un soin énergétique. Il équilibre, harmonise, dénoue les blocages. Cela fait quelques semaines que j’en ai identifié quelques uns, mais je n’ai pas besoin d’en parler là, maintenant. Au fond, je sais ce qu’il me reste à faire. Lâcher mes peurs, écouter mon coeur.
Me reste à écrire ici les attentions de Jacques. Les dédicaces des livres que j’ai emportés. Le grand dictionnaire en version canadienne qu’il me donne. Il m'offre aussi des cartes pour mes amis charentais qui le saluent par mon intermédiaire. Et puis, cette balade en voiture tous les deux pour visiter l’île et le temps encore partagé au cours d’un dîner au restaurant. Et ces yeux qui me transpercent. Il faut que je sois calme et sûre de ma douceur intérieure pour tenir ce regard. Je sais qu’il sait ce qu’est l’Amour universel. Alors, je peux le montrer en toute quiétude. Voilà le plus beau cadeau. C’est peut-être ça au fond que je suis venue chercher.